Je digère avec beaucoup de difficultés certaines souffrances que m’infligent certaines œuvres, comme si le mal me rongeait de l’intérieur en ayant laissé une trace indélébile dans un coin de mon cerveau. Au simple souvenir du titre, des frissons parcourent mon dos, impossible de s’en défaire le souvenir m’accapare complètement au point de souhaiter le dénigrement totale de la licence. Afin d’éviter toutes autres pertes, je me contente donc d’écrire à titre posthume cette lettre, afin que vous fuyez le plus loin possible, ce que l’on pourrait appeler : « Le destructeur de passion ». Une ultime parole pour vous raconter l’étrange destin de Steel Battalion : Heavy Armor.
Un voyage en enfer !
Second jeu portant ce nom à la résonance guerrière, cette licence lors de ses débuts sur Xbox première du nom, possédait une énorme particularité ! Celle de proposer avec le titre en question, une énorme manette possédant plusieurs dizaines de boutons. Imposant mais terriblement immersif, cet objet est juste un rêve d’enfant réalisé à l’époque. Aujourd’hui introuvable, From Software tente donc de reproduire cette expérience autrefois fortuite, en transposant le concept à travers Kinect. Autant vous dire que les premières minutes sont un véritable supplice…
Un titre déplorable !

Pour commencer à prendre le titre en main, un tutoriel conséquent démontre toutes les possibilités qu’offre le soft. Démarrer son mecha, avancer, zoomer, tirer à l’aide d’une mitraillette, un canon, sortir la tête du cockpit, s’autodétruire et bien d’autres. Le joueur se retrouve donc avec une liste d’action importante et prend conscience d’un rythme très lent. Une volonté bien réelle couplée à des sensations quasiment inédites. Pourtant, il ne faut pas attendre bien longtemps pour commencer à entrevoir, LE défaut qui sanctionne littéralement l’expérience. La reconnaissance de mouvement, pourtant principalement axée sur cela malgré que la manette soit mise à contribution pour se déplacer et tirer entre autres, Steel Battalion : Heavy Armor rate littéralement le coche. Quelques petites minutes suffisent à prendre conscience d’un potentiel bien réel, mais qui tombe rapidement à l’eau.
Si le game-design ne tient pas du tout la route, les autres aspects du titre ne relèvent pas réellement le niveau. A commencer par l’aspect technique désuet, tout juste bon à combler une PS2 première du nom, et encore. Par moment le titre agresse véritablement les yeux, heureusement que le cockpit où l’on passera la majorité de notre temps, s’avère être convaincant malgré des textures faiblardes. Le design général quand à lui, conviendra ou non, l’avis peut rapidement diverger pour ma part cela n’est vraiment pas le cas. Difficile d’y trouver un intérêt, et pour tout vous avouer, il m’a juste été impossible d’en venir à bout. Il faut vivre cette tragédie pour comprendre l’hécatombe qui s’ouvre à nous.
Quand au scénario, je ne peux évidemment parler en toute sureté, puisque je me suis arrêté bien avant le générique de fin, mis à part un univers relativement guerrier sans véritable âme, rien ne permet de prendre en considération le monde mit en place ! Finalement, ce second essais est bon pour tomber dans l’oubli et ne relève aucunement un périphérique qui ne demande qu’à une chose, accueillir de bon jeu en faveur des joueurs !